Sagesses du silence - Inscription possible à partir du 2 septembre 2025 à 09h00

Disponibilité | Il reste 20 places |
Tarif | Adhésion annuelle + 40,00€ |
Thème | Philosophie |
Nombre de séances | 7 séances de 1h30 |
Jour | Vendredi |
Heure | 10h00 |
Lieu | M.A Broussailles |
Dates | 10/10/25, 14/11/25, 12/12/25, 16/01/26, 06/02/26, 06/03/26, 03/04/26 |
Intervenant (s)
![]() | BOURNAY MÄHL Françoise |
Agrégée de lettres classiques, licence en philosophie.
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Description
Si dans de nombreuses traditions, la parole est au cœur du sacré, le silence – lorsqu’il ne nous est pas imposé et que nous ne sommes pas « réduits au silence » – tient une place réconfortante en nous isolant du fracas du monde. Nous puisons en lui de la sagesse. Il est en lien avec la solitude, l’attente, le désert. Il nous permet d’être à l’écoute de nous-mêmes. De ce lieu intime qu’est notre silence intérieur, peut émerger la parole, et d’abord celle que l’on se dit à soi-même. Du silence peut naître la création artistique.
En nous appuyant sur des extraits d’ouvrages comme Le Silence de la mer de Vercors, La Peste de Camus ou encore les écrits de Thomas Merton ou de Christian Bobin, nous réfléchirons ensemble à la nécessité de ce silence toujours présent en filigrane dans nos vies et dans notre manière de communiquer. À l’écoute du silence, nous cheminerons de concert, avec toujours la même approche transversale combinant histoire, géographie, philosophie, histoire de l’art afin de « penser autrement ». Des temps de méditation sur chaise compléteront notre réflexion commune sur le silence.
« Pendant une bouffée de silence, épaisse comme une brume, je viens d’entendre choir sur la table voisine les pétales d’une rose qui n’attendait, elle aussi, que d’être seule pour défleurir. » (Colette, L’étoile Vesper).
Nos pistes de réflexion :
• Silencieux ou taciturne ? L’art de se taire
• Silence contraint, silence déraisonnable
• Le son du silence. Points de suspension
• Les conjurés du silence
• Ô solitude !
• Déserts, déserts : la voie du silence
• « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie »