L'ouverture forcée à l'occident (1853-1868) : la restauration Meiji

Disponibilité Il reste 300 places
Tarif

10,00

Thème Histoire des civilisations
Date 20 mars 2024
Heure 15h00
Lieu Salle Stanislas

Intervenant (s)

MELLIES Marie-Claude

Diplômée d'histoire des religions et conférencière en histoire des civilisations

Description

Cycle Japon
Les shoguns Tokugawa depuis le XVII° siècle maintenaient le pays dans un total isolement diplomatique et lui conservaient ses structures féodales. Mais l’irruption d’une escadre américaine en 1853 allait faire chavirer les esprits et suscité de violents conflits entre conservateurs et réformistes. L’ère Meiji est la période historique entre 1868 et 1912 qui symbolise la fin de la politique d’isolement volontaire appelée sakoku et le début de politique de modernisation du Japon. Sous la pression de l’amiral Perry qui obligea le gouvernement japonais à rouvrir ses frontières au commerce international en 1853, eut lieu la rencontre d’un pays quasi féodal avec l’Occident et ses technologies avancées. Le dernier shogun Tokugawa Yoshinobu, étant discrédité après l’accord passé lors de l’expédition américaine, dut démissionner pour permettre la restauration triomphale du pouvoir impérial. Le jeune Mutsuhito, plus connu sous le nom d’empereur Meiji, se retrouve à quinze ans à la tête du pays. Le Japon se trouva lui dans l’obligation de rattraper les pays occidentaux, ce qu’entreprit de faire l’empereur Meiji dès 1868 : c’est à cette date que l’on situe le début de l’ère moderne du Japon qui réussit à devenir une grande puissance industrielle. De plus, pour les Occidentaux, une culture qui avait été inaccessible et presque totalement ignorée depuis plus de 250 ans devenait soudainement accessible, se révélant différente de tout ce que l’on connaissait.

Localisation

Salle Stanislas

7 Rue Louis Pastour, Cannes, France