Au ventre de Naples, l'obscur vertige de la lumière

Disponibilité | Il reste 300 places |
Tarif | 10,00€ |
Thème | Histoire de l\'Art |
Date | 15 janvier 2024 |
Heure | 15h00 |
Lieu | Salle Stanislas |
Intervenant (s)
![]() | DE BUZON Catherine |
Historienne de l'art
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Description
Fuyant la justice romaine après un crime, Le Caravage passera quelques années à Naples, et ce sera une période de création très féconde
Une Peinture construite avec les contrastes marqués du clair-obscur. Ce vecteur lumineux surdétermine une action décisive souvent violente et c’est là qu’on saisit le ressort d’une dialectique : cette Lumière qui vient d’ailleurs manifeste – la Grâce divine – la Vocation ou – le Salut comme « un coup de cymbale abstrait »
Complexe, Ribera, par l’union qu’il articule entre l’emphase du geste, les beautés de l’esprit, les impératifs du réalisme, l’influence majeure du Caravage, son admiration pour Michel-Ange et Raphaël, sa propre traversée de la couleur et de la matière même de la Peinture, et son dessin éblouissant
Quand, en 1988, Ernest-Pignon-Ernest se rend pour la première fois à Naples, il croit être tombé un jour de fête tant l’animation grouillante qui règne lui semble extraordinaire. Ébloui, il y ressent aussi cette familiarité avec la mort qui imprègne la cité depuis trois mille ans. Il pense à Caravage, à Pasolini Une série de 80 sérigraphies – des » images » qui semblaient suinter des murs, sortir de la mémoire des gens ou du passé de la ville ? des affiches, des dessins sublimes sur papier fragile ? ou des « suaires » ?