"Je peins le soleil" : la palette de lumière de Sorolla

Disponibilité | Il reste 300 places |
Tarif | 10,00€ |
Thème | Histoire de l\'Art |
Date | 26 janvier 2026 |
Heure | 15h00 |
Lieu | Salle Stanislas |
Intervenant (s)
![]() | de BUZON Catherine |
Historienne de l'art
|
Description
Le nom de Joaquin Sorolla (1863-1923) dès qu’on le prononce brille d’une lumière particulière sur la scène mondiale. L’incroyable histoire de l’orphelin de Valence, devenu l’enfant chéri de la fortune et de la célébrité « peintre des splendeurs et des misères, des pêcheurs, des paysans et des rois » fit rêver toute une génération de jeunes peintres. Après des débuts espagnols divers et capricieux, une importante exposition parisienne en 1906 le hisse sur la scène internationale. Sorolla produit alors une peinture grand format, de pécheurs au travail, de belles dames, et d’enfants jouant sur la plage, code d’un genre immédiatement identifiable dont le succès commercial mondial fut aussi immédiat que durable.
À cette production importante s’ajoute les nombreux portraits familiaux, amicaux ou mondains. Mais le « grand œuvre » de Sorolla est la fresque idyllique d’une Espagne une et plurielle. La « Vision España » qui orne les murs de « L’Hispanic Society of America » de New York sur presque soixante mètres de long et réclamera une dizaine d’année de travail. Elle lui apportera la reconnaissance du Nouveau Monde. À la charnière des siècles, Sorolla dans un chatoiement de couleurs, une lumière étincelante, et des blancs d’une infinie variété, invente « un impressionnisme » qui n’en est pas un, d’une folle séduction visuelle qui aujourd’hui encore captive les sens et provoque l’enchantement.